MT180 : Mickaël et Christina en finale régionale
Du 21 mars 2024 au 21 mars 2024
Suite aux qualifications locales, 14 jeunes scientifiques issus des grandes écoles et universités ligériennes vont se retrouver ce 21 mars au Mans pour la finale régionale de Ma Thèse en 180 secondes. Mickaël Berthier et Christina Sahyoun y défendront les couleurs de l’UA. Objectif : décrocher l'une des deux places qualificatives pour la demi-finale nationale.
Chacun·e n’aura que 3 minutes pour convaincre le jury et le public. Le jeudi 21 mars 2024, sur la scène du Grand Théâtre Les Quinconces, au Mans, 14 doctorant·es issus des laboratoires ligériens relèveront le défi d’expliquer leur sujet de recherche en français, de la façon la plus simple possible, en moins de 180 secondes. À l’issue des prestations, un jury, composé de quatre expert·es du monde de la recherche, de l’industrie et des médias, offrira l’un des deux billets qualificatifs pour la demi-finale nationale disputée fin mars à Paris. L’autre place sera attribuée à la suite des votes du public.
Deux membres de l’Université d’Angers, qui se sont qualifiés lors de la sélection locale organisée le 5 février au Qua4tre, sont en lice pour la finale régionale.
Mickaël Berthier
En 2e année de thèse au sein de l’unité Temos, Mickaël Berthier a effectué l’ensemble de ses études d’histoire à l’UA. Sous la direction de Didier Boisson, le Bourguignon travaille sur « le catéchisme dans les Églises réformées de France aux XVIe et XVIIe siècles ». « Ma thèse vise à comprendre l’organisation, l’enseignement et la réception des manuels de catéchisme par et pour les protestants français de cette époque », résume le jeune homme de 26 ans.
Pour sa première participation à Ma Thèse en 180 secondes, l’historien ne se met pas la pression. « J’ai décidé d’y participer par curiosité, et pour apprendre à médiatiser mon sujet auprès d’un maximum de gens ».
Christina Sahyoun
La même envie de partage des connaissances a motivé Christina Sahyoun à s’inscrire à la compétition, et à la formation à la médiation scientifique qui va avec. Lauréate du prix du public le 5 février à Angers, la doctorante de 27 ans étudie le venin de la vipère libanaise Montivipera bornmuelleri, à la recherche de molécules ayant des fonctions cardio-vasculaires. L’animal possède un puissant venin composé d’une centaine de molécules, « dont la majorité ont une incroyable activité biologique. C’est une mine d’or pour la recherche biomédicale », s’enthousiasme Christina Sahyoun qui, il y a deux ans encore, était terrorisée par les serpents. « Ma peur s’est transformée en fascination » pour cette espèce menacée.
Sous la direction de Christian Legros et César Mattei, la doctorante libanaise cherche à déterminer précisément quelles molécules du dangereux cocktail sont capables de faire chuter la pression artérielle. Elles pourraient servir à élaborer des traitements contre l’hypertension, un problème de santé majeur, qui toucherait un Français sur trois.
Pratique
Pour encourager Mickaël et Christina, rendez-vous le jeudi 21 mars, à 19h30, au Grand théâtre les Quinconces, au Mans. L’entrée est gratuite, sur inscription via ce lien.
La soirée sera également diffusée en direct sur la chaîne Youtube du Collège doctoral des Pays de la Loire, organisateur de la manifestation avec la délégation régionale Bretagne et Pays de la Loire du CNRS, avec le soutien du Mans Université ainsi que des services communication des universités et grandes écoles ligériennes, en partenariat avec la Casden et la Mgen.