A3CMAApport de l'artification et de l'anthropomorphisme dans la conception et le marketing des aliments
Saviez-vous qu'en France, nous passons en moyenne plus de 40 minutes par jour à préparer nos repas et que nous consacrons 2 heures et 22 minutes à les savourer ?
En fait, cela représente au moins 1/8 de notre vie dédiée à des activités liées à l'alimentation, telles que les courses, la préparation des repas, leur consommation et les sorties au restaurant. Ainsi, l'alimentation est essentielle à notre bien-être et contribue de manière significative à l'économie nationale.
Bien que les phénomènes liés à l'alimentation aient traditionnellement été étudiés dans des domaines tels que la sociologie et la géographie, les chercheurs en marketing et en psychologie ont récemment commencé à les explorer également. Suivant cette tendance, le projet A3CMA associe le marketing et la psychologie pour étudier certains comportements alimentaires spécifiques dans deux lieux clés : le supermarché et le restaurant.
Plus précisément, les supermarchés proposent de plus en plus de produits anti-gaspillage dans leurs rayons. Bien que ces produits restent sûrs et savoureux, beaucoup de consommateurs hésitent encore à les acheter et à les consommer. Ainsi, le premier objectif du projet A3CMA est d'examiner comment la représentation humanisée de la nourriture dans les supermarchés peut encourager la consommation de produits anti-gaspillage et contribuer à la réduction du gaspillage alimentaire.
Parallèlement, dans les cuisines des restaurants, pour impressionner les convives, les chefs commencent à présenter leurs plats en s'inspirant de peintures artistiques. Toutefois, il demeure incertain si, et comment, cette technique séduit réellement les clients. C'est pourquoi le projet A3CMA explore également comment l'art aide les chefs à créer des plats innovants et comment les consommateurs réagissent à ces créations culinaires inspirées de l'art, en appliquant les principes de la psychologie du consommateur.
Porteur du projet : Junwei Yu
Financement : Université d'Angers, Région Pays de Loire (dispositif PULSAR)
Durée du projet : 2 ans (2025-2027)
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