PAIC
PAckaging et Ingrédients, perception du Consommateur
Titre du projet : « Présence des informations sur les ingrédients de façon graphiques ou textuelles sur le devant de l’emballage (le packaging) : impact sur l’évaluation des produits alimentaires infantiles et adultes »
Porteuse du projet : THOMAS Fanny
Budget : 24817€
Financement : projet PULSAR, financé à 50 % par l’UA et à 50 % par la Région
Equipe scientifique
Nom des participants |
Unité de recherche |
PANTIN-SOHIER Gaëlle, PR |
GRANEM, Université d’Angers |
THOMAS Fanny, MCF (Porteuse) |
GRANEM, Université d’Angers |
PIQUERAS-FISZMAN Betina, Associate Prof. |
WUR, University of Wageningen, Pays-Bas |
LUFARELLI Jonathan, Assistant Prof. |
MRM, Université de Montpellier/Montpellier Business School |
RICHARD Paul, MCF HDR |
LARIS, Université d’Angers |
Résumé du projet
Ce projet s’intéresse à la perception des produits alimentaires selon les représentations ou les mentions des ingrédients sur l’emballage et leurs impacts sur la perception et l’évaluation des produits. La règlementation étant vague, ces informations constituent des leviers de marketing qui peuvent induire les consommateurs en erreur. Les méthodes de recherche envisagées sont hybrides (études qualitatives, quantitatives et comportementales) et conduites auprès de parents de jeunes enfants et de consommateurs adultes. Par cette pratique, nous ambitionnons de démontrer les effets de biais de perception et souhaitons sensibiliser les pouvoirs publics pour protéger le consommateur.
Objectifs du projet
Selon le cabinet d’études Nielsen, 68%1 des achats de nouveaux produits sont réalisés en fonction du design de l’emballage, et pourtant qui n’a pas déjà été déçu par la composition d’un produit dont le packaging faisant envie ? L’enquête réalisée par CLCV2 en octobre 2019, montre la présence d’images trompeuses d’ingrédients de fruits sur l’avant de l’emballage de produits sur la quantité réelle de ces ingrédients dans le produit.
Ces techniques permettent aux marques de diminuer les coûts tout en valorisant le produit, induisant le consommateur en erreur. En effet, les entreprises ne sont pas répréhensibles dès lors que ces informations sur les ingrédients sont mises en évidence sur l’étiquetage, sous quelque forme que ce soit (mot, image ou représentation graphique) sans mise en relief de l’un d’entre eux3. Il n’existe actuellement pas de seuil minimal de fruits ou légumes en dessous duquel le fruit ou légume ne peut pas être mis en avant.
Par cette recherche, notre objectif est de démontrer que les concepteurs d’emballages peuvent induire des biais de perception des consommateurs, liés à ces ingrédients présents sur les emballages sur les évaluations des produits. A travers nos travaux, nous souhaitons mener une réflexion sur un guide de bonnes pratiques pour les politiques publiques afin d’influencer la règlementation actuelle concernant l'étiquetage des aliments. Nous espérons qu’il permettra un positionnement plus éthique des fabricants d'aliments à travers le design de leurs emballages (proportion visuelle et format des ingrédients, mention de la quantité et du degré de transformation de l’ingrédient…).
Ce projet s’inscrit dans la continuité de la recherche en marketing sur le packaging, du projet pluridisciplinaire BBSAIN (BéBé et Santé Alimentaire, Innovations et impact des Ingrédients Naturels) qui se termine à l’été 2020. Il propose d’approfondir les résultats des études qui ont portées sur des produits destinés aux enfants de moins de 36 mois et d’étendre l’étude aux adultes.