Conférence Finance durable : mythe ou réalité ?

Le 14 mars 2024

Présentation

La conférence "Finance durable : mythe ou réalité ?" se tiendra le jeudi 14 mars 2024, de 10h à 12h, à la faculté de droit, d'économie et de gestion, en amphithéâtre Tamaris (3ème étage). Placée sous la direction de Solène Ringler, Maître de conférences HDR en droit privé à l'Université d'Angers, Bruno Séjourné, Professeur en Sciences Économiques à l'Université d'Angers et Rodolphe Bigot, Maître de conférences en droit privé à l'Université du Mans, la manifestation s'inscrit dans les activités de la Chaire Earth.

En partenariat avec le Granem et Thémis-UM.

Inscription gratuite mais obligatoire. S'inscrire en remplissant le formulaire en ligne (lien).

S’il y a un consensus assez général pour considérer que nous sommes face à une crise écologique et qu’il est nécessaire d’agir, la réalité nous renvoie à la question du financement de la transition de nos modèles économiques : comment mobiliser l’épargne ? par quels canaux ? dans quel environnement juridique ? Dans une société majoritairement capitalistique, la finance doit prendre sa part dans la lutte contre le réchauffement climatique. Au premier rang de notre système financier, on retrouve bien évidemment le secteur bancaire. Ce projet a pour objectif de mieux appréhender les enjeux de la finance durable et le rôle moteur du secteur bancaire dans la transition écologique.

La finance durable correspond à la prise en compte du long terme dans les placements et investissements financiers, au-delà de la seule optimisation du couple rendement/risque financier.

L’objectif de la finance durable est de contribuer à financer des projets et des entreprises qui sont soit : considérés comme « vertes » au sens de la taxonomie européenne ; soit en « transition » selon un plan de transition aligné avec les Accords de Paris ; soit prenant en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Si la plupart des établissements bancaires communiquent ces dernières années sur le verdissement de leurs activités, les investissements verts peinent encore à s’imposer, faute de rentabilité suffisante à court terme.

La transition écologique de la finance est-elle alors illusoire ? Le banquier est-il seulement dicté par le rendement des placements ou privilégie-t-il désormais l’investissement dans des projets à impact qui prennent en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ? Quelles sont les contraintes qui s’imposent à lui dans ce domaine ?

Accéder à un niveau de vie plus élevé ne peut se faire que si l’environnement et les ressources naturelles sont prises en comptes. Le financement de la transition écologique est donc un enjeu majeur pour l’avenir de nos sociétés.

Le présent projet propose d’aborder la question de la finance durable via les regards croisées de philosophes, juristes, économistes, politiste, mais également de représentants d’investisseurs et banques éthiques.

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